Hiver long, facture lourde

George Gough
mercredi 19 juin 2013, Temps de lecture 1min

Aux premiers mois de l’année calendrier, le température moyenne est systématiquement restée en dessous des normes saisonnières, et ce, de plusieurs degrés. Cet hiver dominant est le plus rude que nous ayons connu depuis 25 ans.


Ces températures hivernales qui ont joué les prolongations ont gonflé la facture moyenne de chaque ménage de plusieurs dizaines d’euros. Selon les statistiques publiées, le consommateur a bel et bien fait ce qui lui plaît jusqu’à ce mois de mai : la demande pour tout type d’énergies fossiles traditionnellement employées pour se chauffer est en augmentation significative.

©Data Consulting Services Ltd

Tout un chacun peut penser que cela fera inconditionnellement le bonheur des opérateurs énergétiques historiques, tel Electrabel, Sibelgaz, ou consorts.

Avant de jalouser l’augmentation de leur chiffre d’affaires, qui se chiffre tout de même en dizaines de millions d’euros, rappelons que les coûts des matières premières n’est que partiellement compressibles. Par ailleurs, les marges bénéficiaires du secteur énergétique sont de faibles à très faibles, selon le mode de production d’énergie considéré.

En effet, une réglementation tarifaire très stricte encadre le marché énergétique. Ce qui empêche tout débordement de prix pour le consommateur, débordement propre à un marché entièrement libéralisé. Certaines franges de la population bénéficient également de tarifs dits “sociaux”.

Pour éviter les mauvaises surprises, certains opérateurs agissent préventivement et contactent par avance les consommateurs dont la facture a déjà dépassé les quelques centaines d’euros pour leur proposer un plan d’étalement.

Si nul hiver, si rude fut-il, n’a empêché les roses de fleurir au printemps, pourquoi ne pas investir dans un mode de chauffage plus performant ? Ou dans l’isolation de votre bâtiment ?